L’épicentre est la projection verticale de l’hypocentre (foyer du tremblement de terre) sur la surface de la Terre (lieu situé exactement au-dessus de l’hypocentre) et il est indiqué en général par ses coordonnées géographiques (latitude et longitude).

Les valeurs sur l’échelle de Richter correspondent à la force d’un tremblement de terre et sont qualifiées de « magnitude ». L’échelle a été mise au point en 1935 par le scientifique américain Charles F. Richter. Aujourd’hui encore, l’importance d’un tremblement de terre est habituellement donnée en Suisse sur l’échelle de Richter (M_Lhc magnitude locale). Au cours du temps, il a été constaté que l’échelle de Richter n’était adaptée qu’à des tremblements de terre dans une certaine plage de magnitude et de distance. Pour cette raison, d’autres échelles de magnitude ont été élaborées.

Pour le type de constructions courantes en Suisse, des dommages sont possibles sur les bâtiments pour des tremblements de terre à partir d’intensité VI à VII. Ceci correspond environ à une magnitude de 5.

Il faut s’attendre à de grosses destructions à partir d’une intensité de IX, soit une magnitude supérieure à 6 environ.

À proximité de l’épicentre, les tremblements de terre sont parfois ressentis dès une magnitude de 2.5.

Les effets d’un tremblement de terre en surface (sur les bâtiments, les personnes, l’environnement et les infrastructures) sont décrits à l’aide d’une échelle d’intensité à 12 niveaux.

L’intensité d’un tremblement de terre dépend du lieu et elle est déterminée par la magnitude, la distance du foyer du séisme et la géologie (sous-sol).

Le Service Sismologique Suisse (SED) détermine comment et à quel endroit les séismes sont ressentis entre autres par l’intermédiaire d’un questionnaire en ligne pouvant être rempli par la population.

Non, les scientifiques recherchent depuis des décennies des signes fiables pouvant annoncer un séisme proche. Mais sans succès jusqu’ici. Les tremblements de terre sont sans doute un danger naturel qui ne peut jamais être prévu avec certitude, un processus chaotique, non linéaire. À moins que les scientifiques ne trouvent une piste prometteuse. La question reste passionnante !

Par contre, ce qui peut être prévu, c’est l’aléa sismique et le risque sismique. L'aléa sismique indique à quel endroit, pour une période donnée et avec quelle fréquence certaines vibrations peuvent être attendues. Le risque sismique chiffre les effets possibles des tremblements de terre sur les bâtiments ainsi que les pertes financières et humaines qui en découlent.

Bien que ces termes soient souvent utilisés à tort comme synonymes, ils ont des significations différentes. Il faut donc toujours faire attention lorsqu'on utilise ces deux termes :

Alors que l’aléa sismique évalue la fréquence et la force des secousses que la terre pourrait subir en certains endroits, le risque sismique chiffre les effets possibles des tremblements de terre sur les bâtiments ainsi que les pertes financières et humaines qui en découlent.

Avant un fort séisme

Les constructions doivent être parasismiques, et les objets pouvant tomber doivent être fixés.

Pendant un fort séisme
Dans un bâtiment, il faut se mettre à l’abri, éviter la proximité des fenêtres et des étagères, et attendre que les environs soient sûrs.

À l’air libre ou dans un véhicule, il faut éviter de s’approcher des bâtiments, ponts, arbres, pylônes électriques et tunnels. Arrêter le véhicule et ne pas le quitter pendant la durée du séisme.

Après un fort séisme

Il faut s’attendre à des répliques, et s’informer par l’intermédiaire de la radio, de la télévision et d’Internet.

Les séismes induits sont déclenchés par des activités humaines. En Suisse, les tremblements de terre induits sont principalement liés aux projets de géothermie. D’autres interventions dans le sous-sol peuvent également déclencher des tremblements de terre. C’est le cas par exemple lors de l’injection de CO₂ ou d’eaux usées, pour l’extraction conventionnelle ou non de pétrole ou de gaz naturel par fracturation, ou encore lors d’activités minières ou de percements de tunnels. En outre, des interventions en surface peuvent provoquer des séismes, par exemple lors de la mise en eau ou de la vidange des lacs de retenue.