Archives actualités 2016

22/12/2016

Deux séismes ressentis près de Vouvry (VS)

Un premier petit séisme de magnitude 2.7 s’est produit jeudi 22 décembre à 20:24 (heure locale) à 10 km au nord-ouest de Vouvry (VS), près de la surface. L’épicentre se situe près de la frontière entre la France et la Suisse, côté français. A 20:50, le même jour, s’est produit un second séisme, au même endroit, cette fois de magnitude 3.4.

Les secousses ont été ressenties surtout dans l’arc lémanique entre Lausanne et Montreux ainsi que dans Chablais entre St Gingolph et Vouvry. Les deux séismes ont été perçus sur les deux rives du lac. Le second séisme a été plus largement ressenti compte tenu de sa magnitude plus forte. Pour des séismes de cette magnitude, on ne s’attend cependant pas à des dégâts. En Valais, le Service Sismologique localise en moyenne 200 séismes par an.

Deux séismes ressentis près de Vouvry (VS)

21/12/2016

Joyeuses Fêtes et une Bonne Année

Mon beau sapin, roi des forêts,

dis moi c’qui t’a fait trembler?

Pas un séisme, me semble-t-il,

notre site web reste tranquille.

Mon beau sapin, roi des forêts,

dis moi c’qui t’a fait trembler?

Nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes

et une Bonne Année!

Joyeuses Fêtes et une Bonne Année

21/11/2016

[Disponsible en DE] Erdbebenschwarm im Hegau (D)

Seit dem 22. Oktober 2016 ist im Hegau bei Singen (D), ca. 10 km nordöstlich von Schaffhausen, ein Erdbebenschwarm aktiv. Bis zum frühen Abend des 21. November hat der Schweizerische Erdbebendienst (SED) über 100 Mikroerdbeben dieses Schwarmes detektiert. Davon konnten 41 Beben mit Magnituden zwischen 0.2 und 3.0 lokalisiert werden. Gemäss manueller Auswertung lagen sie alle in einer Tiefe von ca. 7 km. Über 90 Beben waren so klein, dass sie nur durch Signalvergleiche detektiert aber nicht genauer lokalisiert werden konnten. Das bisher stärkste Beben ereignete sich am Morgen des 3. November und wurde in der Region deutlich verspürt. Auch die zwei Beben mit Magnitude 2.7 am 14. und 19. November und einige der schwächeren Beben wurden teilweise verspürt.

Die Analysen legen nahe, dass die Aktivität auf einer von Nordwest nach Südost gerichteten Störung liegt. Die Orientierung dieser Störungszone passt gut mit dem Verlauf des Hegau-Bodensee Grabens zusammen. Dieser ist Teil einer grossräumigen tektonischen Grabenstruktur, die sich vom Kaiserstuhl nordwestlich von Freiburg (D) bis zum Bodensee erstreckt, und die durch die tertiären und mesozoischen Sedimente vermutlich bis hinab ins Grundgebirge reicht.

Eine ähnliche Sequenz von Erdbeben war in unmittelbarer Nähe zwischen März 1995 und August 1996 aktiv. Auch damals erreichten die stärksten Beben eine Magnitude von 3. In der Region Schaffhausen ist statistisch gesehen etwa alle 400 bis 600 Jahre mit einem Beben der Magnitude 4.5 oder grösser zu rechnen (siehe Karten der Magnituden). Historisch sind in der Region allerdings keine Beben mit Magnituden von 5 und mehr bekannt. Trotzdem kann auch hier, wie überall in der Schweiz, ein grösseres Erdbeben prinzipiell jederzeit auftreten. Wie sich Auswirkungen und Schäden von Erdbeben verringern lassen, lesen Sie hier.

Erdbebenschwärme treten in der Schweiz immer wieder auf und können einige Tage bis mehrere Monate andauern. Vorhersagen lässt sich die Entwicklung eines Erdbebenschwarms genauso wenig wie das Auftreten einzelner Erdbeben. Erfahren sie hier mehr über Erdbebenschwärme.

[Disponsible en DE] Erdbebenschwarm im Hegau (D)

13/11/2016

Un séisme majeur touche la Nouvelle-Zélande

Un séisme majeur de magnitude 7.8 a touché la Nouvelle Zélande dimanche 13 novembre à 12:02 heure suisse (minuit le jour suivant en Nouvelle-Zélande) avec un épicentre situé à 100 km au Nord de Christchurch, environ 200 km au Sud de Wellington. Le séisme s’est propagé sur plusieurs failles de l’île du Sud (failles inverses et en décrochement), ce qui a généré une rupture très complexe qui a initialement mis en échec les modèles de calculs des différentes agences sismologiques.

Le mouvement du sol a été fort à Christchurch et Wellington où de nombreux dégâts non-structuraux (chute de faux-plafonds, de cheminées, fenêtres brisées et mobilier renversé) ont été rapportés. De la liquéfaction du sol a été observée à Wellington. Aucune victime n’a été rapportée à l’heure où nous écrivons. La région située près des failles activées est en effet peu peuplée.

Un tsunami de 3 m de haut a été observé sur la côte Est de la Nouvelle-Zélande dont le littoral avait été évacué.

De fortes répliques se sont produites et vont continuer dans les semaines et les mois qui viennent, pouvant occasionner des dommages supplémentaires. En moyenne un événement de cette magnitude ne se produit qu’une fois par an dans le monde.

Un séisme majeur touche la Nouvelle-Zélande

12/11/2016

Très petit séisme étonnamment bien ressenti à Monthey

Un très petit séisme de magnitude 1.9 s’est produit samedi 12 novembre 2016 à 11:39 (heure locale) à Monthey (VS). Le foyer du séisme était situé très proche de la surface et dans une zone habitée (localité de Choex à Monthey), c’est pourquoi il a été perçu par de nombreuses personnes à Monthey et dans les communes limitrophes dont près de 40 l’ont signalé sur notre site. Il est très inhabituel qu’un si petit événement soit perçu par la population.  Le séisme a été plutôt perçu comme un bruit souterrain que comme une vibration. Le bruit est produit par le couplage entre les vibrations du sol et l’atmosphère.

D’autres événements similaires sont présents dans notre catalogue à cet endroit.

Très petit séisme étonnamment bien ressenti à Monthey

01/11/2016

Du rouge au lieu du bleu et bien plus encore : présentation du nouveau site internet

Le nouveau site internet du Service Sismologique Suisse (SED) n’a pas seulement fait peau neuve! Il est dorénavant facile d’accès sur les appareils mobiles et les ordinateurs de bureau. Cette transformation reflète un besoin croissant des utilisateurs en informations actualisées pendant leurs déplacements. Le site offre par ailleurs de nombreux contenus retravaillés, complétés, traduits ou réactualisés et une navigation optimisée. Sans oublier que nos différentes cartes de tremblements de terre peuvent à présent être découvertes de façon interactive. Toutes ces fonctionnalités ont pu être mises en œuvre grâce à un nouveau système de gestion de contenu. Un changement était nécessaire en raison de l’arrêt de l’exploitation du système actuel.

Nous espérons que vous aurez plaisir à découvrir le nouveau site internet et que ce dernier vous permettra d’étancher votre soif de connaissance! N’hésitez pas à nous contacter pour partager vos impressions sur la nouvelle présentation, vos suggestions d’améliorations et les aspects que vous jugez d’ores et déjà satisfaisants.

Faites-nous part de vos impressions quant au nouveau site internet! Cliquez ici pour ouvrir le formulaire.

Le nouveau site web du Service Sismologique Suisse (SED) n’a pas seulement fait peau neuve ! Il est dorénavant facile d’accès sur les appareils mobiles et les ordinateurs de bureau. Cette transformation reflète un besoin croissant des utilisateurs en informations actualisées pendant leurs déplacements. Le site offre par ailleurs de nombreux contenus retravaillés, complétés, traduits ou réactualisés et une navigation optimisée. Sans oublier que nos différentes cartes de tremblements de terre peuvent à présent être découvertes de façon interactive. Toutes ces fonctionnalités ont pu être mises en œuvre grâce à un nouveau système de gestion de contenu. Un changement était nécessaire en raison de l’arrêt de l’exploitation du système actuel.

Nous espérons que vous aurez plaisir à découvrir le nouveau site web et que ce dernier vous permettra d’étancher votre soif de connaissance ! N’hésitez pas à nous contacter pour partager vos impressions sur la nouvelle présentation, vos suggestions d’améliorations et les aspects que vous jugez d’ores et déjà satisfaisants.

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30/10/2016

Série de forts séismes en Italie centrale

Le 30 octobre 2016 à 7:41, l’Italie centrale a été secouée de nouveau par un fort séisme. Le séisme avait une magnitude de 6.6 et une profondeur de 10 km. L’épicentre se situait environ 6 km au nord de Norcia. Dans les alentours, qui ont déjà été touché par les séismes des derniers deux mois, il y a eu des écroulements. Pour le moment il y a peu de blessés et pas de rapport de victimes. Les fortes secousses préalables pourraient avoir incité un grand nombre de personnes à sortir de leurs maisons avant la secousse principale. Le séisme a été ressenti dans une grande partie de l’Italie et au Balkan et même en Suisse, surtout au Tessin.

Le séisme du 30 octobre 2016 avec une magnitude de 6.6 a été le plus grand de la séquence de forts séismes en l’Italie central. La séquence avait commencé avec le séisme désastreux du 24 août 2016 qui avait entraîné près de 300 morts. Le 26 octobre 2016 à 21:18 il y avait un séisme d’une magnitude de 5.9 et une profondeur de 8 km situé à environ 15 km au nord-est de Norcia. Deux heures avant, un séisme de magnitude 5.4 s‘était déjà produit dans la même région. Compte tenu de la proximité des trois séismes, ils sont vraisemblablement liés.

L’Italie centrale est une région régulièrement touchée par de puissants séismes. Le séisme de L’Aquila en 2009, qui a causé plus de 300 morts, s’était produit environ 60 km au sud du séisme actuel. La séquence dite d’Ombrie et des Marches avec un choc principal d’une magnitude de 6, accompagné de plusieurs séismes d’une magnitude de 5 et plus, s’était produite en 1997 au nord de la séquence actuelle. Les conditions tectoniques de cette région sont très complexes. La subduction de la microplaque adriatique située sous les Apennins et l’ouverture du bassin Tyrrhénien à l’ouest entraînent une extension des Apennins dans l’axe nord-est/sud-ouest. Cette déformation entraîne des tensions dans la zone montagneuse qui se déchargent avec le temps sous forme de séismes. Les séismes dans cette région ont souvent lieu très près de la surface (profondeur: environ 10 km), ce qui peut entraîner de fortes secousses et d’importants dommages.

Série de forts séismes en Italie centrale

28/10/2016

Vortragsabend über Erdbeben im Himalaya mit SED Beteiligung

Die Kommission für Entwicklungsfragen und das [project21] laden zu einem Vortragsabend unter dem Titel ein: «Wiederaufbau in Nepal. Was tun, wenn ein Land in Trümmern liegt?». Fünf Referentinnen und Referenten berichten aus verschiedenen Blickwinkeln über das Erdbeben im Jahr 2015 und seine Folgen für die nepalesische Bevölkerung. Prof. Dr. Stefan Wiemer, Direktor des Schweizerischen Erdbebendienstes, vertritt die seismologische Perspektive und beleuchtet, wo, weshalb und wann Erdbeben im Himalaya stattfinden.

Der Anlass findet am 9. November 2016 von 18.00 bis ca. 19.45 Uhr an der Universität Zürich im Raum KOL-H-317 statt.

Ausführliche Informationen zu den einzelnen Referaten finden Sie auf dem Veranstaltungsplakat.

Vortragsabend über Erdbeben im Himalaya mit SED Beteiligung

24/10/2016

Séisme largement ressenti aux alentours de Leukerbad

Un séisme de magnitude 4.1 s’est produit lundi le 24 octobre à 16:44 près de Leukerbad (VS) à une profondeur d’environ 8 km. Les secousses ont été ressenties dans presque toute la Suisse. Les vibrations ont atteint une intensité épicentrale de V, c’est-à-dire que le séisme a été ressenti nettement dans tout le Valais. Jusqu’à présent, aucun dégât ne nous a été rapporté.

La plus grande part des séismes en Suisse se produit en Valais. Le dernier séisme ressenti avec une magnitude de 3.4 s’était produit le 2 octobre à la frontière franco-suisse. Dans la région épicentrale, le dernier séisme ressenti, d’une magnitude de 3.2, s’était produit en 2003. Le dernier séisme qui a provoqué des dégâts notables dans la région, s’est passé il y a 70 ans. Le 25 janvier 1946, un séisme de magnitude 5.8 a secoué la région de Sierre et la vallée du Rhône.

Un séisme de cette magnitude n’est pas extraordinaire en Suisse, bien que le dernier séisme comparable se soit produit en 2013 près de Sargans. En moyenne, un tel séisme se produit tous les trois à cinq ans en Suisse. Un tel séisme provoque de nombreuses répliques dans les heures et jours qui suivent, qui pourraient aussi être ressenties. Dans de rares cas, un séisme plus fort peut aussi avoir lieu.

Séisme largement ressenti aux alentours de Leukerbad

07/10/2016

Séisme ressenti à grande distance près de Juf (GR)

Un séisme de magnitude 3.9 s'est produit le 7 octobre à 9:27 près de Juf GR. Le tremblement de terre a été fortement ressenti dans tout le canton des Grisons. Le séisme a atteint l'intensité IV dans la zone épicentrale. Aucun dégât ne nous a été signalé jusqu'à présent et ceux-ci ne sont possibles qu'exceptionnellement pour une secousse de cette intensité. Des témoignages de ressenti du séisme nous sont également parvenus des cantons d'Appenzell, Berne, Glaris, Tessin et Uri. D'après nos observations actuelles, les secousses ont été perçues dans un rayon d'environ 100 km. Plus de 150 personnes ont témoigné jusqu'ici à propos du séisme sur la page web du SED. Onze séismes de magnitude 4 ou supérieure ont touché les Grisons sur les 40 dernières années. Le dernier événement du même ordre de grandeur s'est produit le 21.01.2008 à Paspels.

Les Grisons ont toujours connu les tremblements de terre. La carte d'aléa sismique actualisée en 2015 montre que le canton des Grisons présente le plus fort aléa après le Valais et la région de Bâle. Le plus grand séisme historique dans le canton s'est produit à Churwalden en l'an 1295 et avait une magnitude de 6.2. En 1622, un séisme de magnitude 5.4 touchait la région de Ftan. Le séisme du 7 octobre a eu lieu au Sud de Savognin, dans une région où les séismes ont été rares et en général non ressentis au cours des 30 dernières années. En 2009 s'est produit un événement de magnitude 3.6 près de Bivio.

Dans les jours précédents, trois séismes de magnitude 3 ou supérieure se sont produits en Suisse (voir les Actualités à propos de Vallorcine et Göschenen). Bien qu'une telle sismicité ne soit pas habituelle, l'activité sismique observée en 2016 se situe dans les valeurs normales. En moyenne, 15 séismes ressentis par la population se produisent chaque année. L'activité sismique en 2016 se situe jusqu'ici en dessous de la moyenne des dernières décennies, bien que de telles variations soient normales.

Séisme ressenti à grande distance près de Juf (GR)

03/10/2016

Petits séismes à Bâle

Un séisme de magnitude 1.9 a été enregistré dimanche 2 octobre à 7h57 (heure locale) à Bâle à une profondeur de 4 km environ. Au même endroit, deux autres séismes de magnitude 0.8 et 1.4 s’étaient déjà produits les 29 et 30 septembre 2016. Tous ces événements ont eu lieu dans le socle cristallin et à proximité immédiate du forage profond du projet de géothermie mis en place en 2006 (DHM Bâle). Ils sont donc très probablement en lien direct avec l’injection d’eau réalisée à l’époque pour générer un échangeur thermique en profondeur (principe de la géothermie pétrothermale). Cela nécessite donc une comparaison avec les précédents séismes, déclenchés par la stimulation hydraulique dans le cadre du projet DHM depuis décembre 2006 (voir illustration). Les séismes des derniers jours n’ont pas été ressentis par la population et n’ont produit aucun dommage. Le séisme de dimanche est jusqu’ici le plus gros enregistré depuis fin 2007. Il dépasse ainsi celui s’étant produit en juin 2013 qui avait atteint une magnitude de 1.7 (voir les actualités 2013).

L’activité sismique dans la zone stimulée du DHM a diminué de manière plus ou moins continue depuis la fin du projet. L’occurrence de répliques comme celles-ci après un changement de contraintes dans le sous-sol n’est pas inhabituelle et peut également s’observer pour les séismes naturels. On peut citer en exemple le séisme du 2 octobre 2016 près de Vallorcine (F) qui constitue une réplique de l’événement de magnitude 4.9 du 8 septembre 2005. D’après les modèles réalisés par le SED en 2009 (Bachmann et al. 2010), cela pourrait prendre vingt ans pour que l’activité sismique autour du DHM-Bâle ne revienne au niveau d’avant les stimulations.

En ce qui concerne le déroulement exact de la sismicité dans le futur à proximité du forage profond Basel-1, on ne peut rien affirmer avec certitude. Le canton a chargé le SED de reprendre l’exploitation de deux stations en fond de forage du réseau de surveillance de l’exploitant du DHM depuis mai 2012. On y trouve un sismomètre à une profondeur de 2.7 km qui délivre des données sismiques depuis novembre 2006. Cela garantit une surveillance d’une sensibilité constante. Le SED analyse les données collectées à proximité de l’ancien projet de géothermie en continu avec les méthodes d’analyse les plus modernes et peut ainsi informer les autorités compétentes et la population à propos des plus petits changements de l’activité sismique induite.

03/10/2016

Séisme ressenti dans le massif du Saint-Gothard près de Göschenen

Un séisme de magnitude 3.3 s'est produit le 3 octobre 2016 à 08:43 dans le massif du Saint-Gothard près de Göschenen (UR) à une profondeur de 5 km. Le tremblement de terre a été ressenti par quelques personnes dans les cantons de la Suisse centrale, au Tessin, dans les Grisons et dans le Haut-Valais. Durant ces dernières années, cette région a connu de nombreux petits séismes mais aucun n'avait jusqu'à aujourd'hui été ressenti par la population. On ne s'attend à aucun dégât pour un séisme de cette magnitude.

Séisme ressenti dans le massif du Saint-Gothard près de Göschenen

03/10/2016

Nouveau tremblement de terre à la frontière franco-suisse

Un séisme de magnitude 3.4 s’est produit dimanche 2 octobre à 01:17 (heure locale) avec un épicentre à nouveau près de Vallorcine (F). Comme les derniers événements du 9 avril 2016 (magnitude 3.0) et du 23 novembre 2014 (magnitude 3.2), il a eu lieu dans la partie ouest de la zone activée par le séisme du 8 septembre 2005 (magnitude 4.9). Il s’agit donc également d’une réplique de cet événement, la plus forte depuis 2012. Le séisme de dimanche a été précédé d’un plus petit de magnitude 1.3 et a lui-même généré plusieurs répliques, la plus forte de magnitude 1.8.

Comme pour les événement précédents, le séisme de dimanche a été bien ressenti en Suisse particulièrement à Martigny, dans le Val d'Illiez et dans la vallée du Rhône comme nous l'ont signalé plus de 150 personnes sur notre site. Du côté français, le séisme a été ressenti dans la vallée de Chamonix et la vallée du Haut-Giffre d'après les données du Bureau Central Sismologique Français (BCSF). On ne s’attend à aucun dégât pour un tel événement.

Nouveau tremblement de terre à la frontière franco-suisse

28/09/2016

Au début, tous les séismes se ressemblent

C’est bien connu, les tremblements de terre sont impossibles à prévoir. Il est néanmoins possible grâce à des systèmes d’alerte sismique précoce d’avertir les zones éloignées de l’épicentre dès que des ondes sismiques sont enregistrées et analysées par les premières stations de mesure. Une rupture sismique se propage à une vitesse de 2 à 3 kilomètres par seconde le long d’une faille. Ainsi, lors d’un séisme de magnitude 7, quelque 20 secondes suffisent pour parcourir une faille d’environ 50 kilomètres d’une extrémité à l’autre.

Une question passionnante persiste donc encore aujourd’hui en sismologie: un séisme «sait-il» quand il est «âgé» d’à peine 1 à 2 secondes la taille qu’il fera plus tard?

Les scientifiques du Caltech (California Institute of Technology) et du Service Sismologique Suisse se sont penchés sur cette question dans un article publié récemment. A la recherche d’une réponse, ils ont analysé les signaux sismiques provenant de plus de 3000 séismes à faible profondeur d’une magnitude de 4 ou plus enregistrés dans les stations accélérométriques situées près des épicentres (rayon de 25 kilomètres au maximum). Les résultats montrent que les petits comme les gros séismes se développent de la même manière au début. La taille finale n’est prévisible que lorsque le processus de rupture se trouve déjà à un stade bien avancé. D’après cette étude, il restera impossible à l’avenir de prévoir au début d’un séisme la taille finale de la rupture et la magnitude. Les systèmes d’alerte sismique précoce ne pourront donc en aucun cas anticiper d’emblée l’ampleur des dégâts causés par un séisme. Ils doivent donc, au contraire, suivre la rupture en temps réel afin d’augmenter le niveau d’alerte si elle se poursuit.

Lien vers le résumé: Research Spotlight «All Earthquakes Are Created Equal»

Lien vers l’article dans Geophysical Research Letters: Men-Andrin Meier, Thomas Heaton et John Clinton: «Evidence for universal earthquake rupture initiation behavior»

Au début, tous les séismes se ressemblent

15/09/2016

L’expérience ISC : la géothermie profonde et les séismes induits

L’expérience «In-situ Stimulation and Circulation (ISC)» unique au monde est sur le point d’entrer dans sa phase chaude ou mouillée. En décembre 2016 dans le laboratoire souterrain de la Nagra situé au Grimsel à une profondeur de 450 m sous la surface terrestre, jusqu’à 1 m3 d’eau sera injecté à haute pression dans la roche cristalline ; les modifications ainsi engendrées seront mesurées de manière très fine pour être analysées. Le Dr Florian Amann et son équipe interdisciplinaire entendent ainsi en savoir plus sur la manière de générer la perméabilité rocheuse indispensable pour faire fonctionner un projet de géothermie profonde, sans que celui-ci ne déclenche de séisme ressenti ou soit potentiellement source de dommages. L’expérience est placée sous la direction du Centre suisse de compétence en approvisionnement en électricité (SCCER-SoE).

Le Service Sismologique Suisse (SED) exploite plusieurs stations de mesures sismiques dans la région du Grimsel et apporte son assistance à l’expérience ISC pour la surveillance sismique, l’analyse des données et l’interprétation des événements.

L’expérience ISC : la géothermie profonde et les séismes induits

09/09/2016

Des signaux sismiques à nouveau détectés en provenance de Corée du Nord

Les ondes sismiques produites par le probable essai nucléaire nord-coréen du 9 septembre 2016 (00:30 UTC, 02:30 heure locale CH), ont atteint les stations sismiques en Suisse environ 12 minutes plus tard. A l’aide des formes d’ondes des signaux sismiques, on peut déterminer qu’il s’agit d’une d’explosion et pas d’un séisme. En cas d’explosion, l’onde P (la première arrivée) apparaît beaucoup plus forte en comparaison de l’onde S, arrivée plus tardivement, par rapport au cas d’un séisme.

La puissance de l’explosion correspond à une magnitude sismique d’environ 5.3. L’énergie liberée par l’explosion est trois fois plus importante que celle des tests précédents qui se sont produits le 6 janvier 2016 ainsi que le 12 février 2013 qui étaient d’une magnitude d’environ 5. Des tests nucléaires des années 2006 et 2009 ont atteint une magnitude de 4.1 et 4.5 respectivement. Selon les déclarations de la Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organization (CTBTO) de Vienne l’explosion du 9 septembre 2016 s’est produite au même endroit que les tests nucléaires effectués en 2006, 2009, 2013 et 2016.

La CTBTO dispose d’un réseau mondial de stations de surveillance afin de contrôler le respect du traité d’interdiction complète des essais nucléaires. Environ 90% des 337 stations de mesure planifiées sont maintenant en service, dont 170 des stations sismiques. La station suisse DAVOX exploitée par le SED à Davos (GR) fait partie de ce réseau. Le graphique montre les signaux du nouvel essai nucléaire enregistrés par la station DAVOX et ceux de l’explosion du janvier 2016 et février 2013.

Informations complémentaires du CTBTO

Résumé de l’événement par l’USGS

Informations générales sur la vérification des essais nucléaires au SED

24/08/2016

Analyse exhaustive du risque sismique

Le Conseil fédéral a approuvé le rapport Gestion des dangers naturels en Suisse le 24 août 2016. Ce rapport prévoit une analyse détaillée du risque sismique comme objectif principal dans le domaine des tremblements de terre. Le risque sismique se définit par l’aléa sismique, la vulnérabilité et le type de valeurs concernées et par les propriétés du sous-sol local. A cet effet, il s’agit d’améliorer les bases existantes, en comblant par exemple des lacunes au niveau de la compréhension des différences locales de danger sismique relatives au sous-sol. Il faut en outre viser à prendre en compte les normes de construction en conséquence ; la question d’une couverture d’assurance proportionnée doit être réexaminée. A titre complémentaire, il est nécessaire d’améliorer le savoir et les structures organisationnelles pour leur gestion non seulement en cas de séisme dévastateur, mais également lors d’autres événements de grande ampleur.

Les résultats de ce rapport sont entre autres documentés dans le plan de mesures pour la mitigation des séismes au cours des années 2017 à 2020, actuellement réalisé. Des champs d’action spécifiques ainsi que des tâches y sont définis, auxquels le SED, l’Office fédéral de l’environnement et d’autres autorités doivent principalement se consacrer pendant cette période.

Analyse exhaustive du risque sismique

24/08/2016

Séisme près de Norcia, Italie centrale

Mercredi 24.08.2016 à 3 h 36, un séisme de magnitude 6 s’est produit aux environs de la petite ville de Norcia en Italie centrale. D’après les indications du service sismologique italien (INGV), l’hypocentre est situé à une profondeur d’environ 4 km. L’épicentre du séisme est situé à quelque 10 km au sud-est de Norcia et à environ 50 km au nord-ouest de L’Aquila où s’était produit un séisme destructeur en 2009. De nombreuses maisons se sont effondrées ou ont été endommagées dans les villages avoisinants à proximité de l’épicentre. D’après un premier bilan des médias italiens, 70 personnes auraient trouvé la mort. Plusieurs personnes sont portées disparues. Jusqu’à présent, plus de 50 répliques d’une magnitude égale ou supérieure à 3 ont été enregistrées, la plus puissante atteignant une magnitude de 5.3. Dans les jours et semaines à venir, il faudra compter avec d’autres répliques qui pourraient être aussi puissantes que le séisme de mercredi matin.

L’Italie centrale est une région régulièrement touchée par de puissants séismes. Le dernier événement majeur a été le séisme de L’Aquila en 2009 qui a causé presque 300 morts. La séquence dite d’Ombrie et des Marches d’une magnitude de 6, accompagnée de plusieurs séismes d’une magnitude de 5 et plus, s’était produite au nord de l’actuel séisme en 1997. Les conditions tectoniques de cette région sont très complexes. La subduction de la microplaque adriatique située sous les Apennins et l’ouverture du bassin Tyrrhénien à l’ouest entraînent une extension des Apennins dans l’axe nord-est/sud-ouest. Cette déformation entraîne des tensions dans la zone montagneuse qui se déchargent avec le temps sous forme de séismes. Les séismes dans cette région ont souvent lieu très près de la surface (profondeur: environ 10 km), ce qui peut entraîner de fortes secousses et d’importants dommages. 

En Italie, le séisme de mercredi matin a été ressenti à très grande échelle. En Suisse, il n’a toutefois pas été ressenti. Des séismes d’une intensité comparable ne se produisent que tous les 50 à 150 ans dans notre pays. Le dernier séisme de pareille intensité a secoué le Valais en 1946. Un essaim de séismes comparable à celui de la «séquence d’Ombrie et des Marches» s’est produit à Sarnen en 1964. Son séisme le plus fort était alors d’une magnitude de 5.3.

Pour plus d’informations, voir:

Ministero dell'interno
http://www.interno.gov.it/it/speciali/centro-italia-colpito-dal-terremoto

Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia (INGV)
http://ingvterremoti.wordpress.com

European-Mediterranean Seismological Centre (EMSC)
www.emsc-csem.org

 

22/07/2016

Essaim de séismes près de Château-d'Oex

Depuis samedi 16 juillet 2016, un essaim de séismes est actif au Nord de Château-d'Oex (VD), à la limite entre les cantons de Fribourg et de Vaud. Le premier séisme de la séquence est aussi le plus fort jusqu’à aujourd’hui avec une magnitude de 2.7 et s’est produit le 16 juillet à 4:36 du matin (heure locale). Environ 30 événements d’une magnitude entre 0.5 et 2.5 ont été enregistrés entre le 16 et le 19 juillet. Certains ont été ressentis dans les vallées avoisinantes. Ces séismes se produisent relativement près de la surface à une profondeur de 5 km. Des séismes de cette magnitude ne provoquent pas de dégâts.

Une séquence identique avait été enregistrée dans cette région à l’automne 2007. Les essaims de séismes comme celui-ci se produisent régulièrement en Suisse et durent en général quelques jours à quelques semaines. Ils peuvent néanmoins s’étendre sur plusieurs mois.

On appelle « essaim de séismes » les séries de tremblements de terre qui se produisent à proximité dans l’espace et dans le temps et pour lesquels on ne peut clairement désigner un choc principal. En général, ces essaims déclinent sans qu’un fort séisme provoquant des dégâts ne se produise. Cependant, un fort séisme de magnitude autour de 6 peut en principe se produire à tout moment n’importe où en Suisse.

19/07/2016

Rapport SUIhaz2015

Vous trouverez désormais une synthèse de toutes les informations relatives au modèle d’aléa sismique de la Suisse, publié en septembre 2015, dans le rapport complet SUIhaz2015. Il précise pourquoi la Suisse a besoin d’un modèle d’aléa sismique actualisé et montre où et avec quelle intensité la terre pourrait trembler dans l’avenir en Suisse. Sur ces bases, le rapport fournit des informations sur la manière dont le modèle d’aléa sismique a été calculé et à partir de quelles hypothèses, synthétise les principaux résultats et les compare avec ceux d’autres modèles. En outre, il présente les différents produits se fondant sur les résultats du SUIhaz2015. Ce rapport est rédigé en anglais et s’adresse principalement aux spécialistes souhaitant utiliser le modèle d’aléa sismique de la Suisse pour servir de base à leurs travaux.

Télécharger le rapport SUIhaz2015

Fiche d’informations SUIhaz2015

Dépliant Aléa sismique Suisse

Rapport SUIhaz2015

11/07/2016

Un système d’alerte sismique précoce pour le Nicaragua

Les séismes représentent une menace grave pour les pays d’Amérique centrale. Les séismes de grande ampleur se produisent surtout au large de la côte, le long de la zone de subduction, et déclenchent souvent des tsunamis (comme en 1992 ou en 2014). Mais les séismes à faible profondeur sur la terre ferme ont également provoqué d’importants dégâts dans le passé, tel le tremblement de terre de 1972 d’une magnitude de 6.2 qui détruisit Managua, la capitale du Nicaragua.

Le Service Sismologique Suisse (SED) a démarré récemment un projet visant à explorer le potentiel des systèmes d’alerte précoce en Amérique centrale. Les chercheurs du SED élaborent et mettent en œuvre en collaboration avec l’organisation partenaire INETER, compétente pour la surveillance des séismes au Nicaragua, un prototype de système d’alerte sismique précoce (EEW), financé par la Direction du développement et de la coopération (DDC) auprès du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Ce système sera d’abord utilisé au Nicaragua pour être étendu si possible à d’autres régions d’Amérique centrale.

Début juin, INETER a rendu visite au SED en vue d’évaluer l’adéquation du réseau sismique local pour un système d’alerte sismique précoce et d’installer la première version du logiciel d’alerte sismique précoce. Quelques jours après cette visite, un séisme à faible profondeur de magnitude de 6.3 et reconnu par le système après 29 secondes, se déclarait à la frontière avec le Salvador. Même si ce résultat montre la nécessité d’optimiser la vitesse du système, l’infrastructure semble prometteuse. La prochaine étape consistera à poursuivre l’étude du réseau sismique régional et à optimiser les algorithmes du EWW afin de les coordonner le mieux possible avec les conditions locales difficiles, constituées de séismes en profondeur au large de la côte et d’éruptions volcaniques.

Un système d’alerte sismique précoce pour le Nicaragua

24/06/2016

Séismes répétés près de Sion (VS)

Un séisme de magnitude 3.2 s’est produit vendredi matin le 24 juin à 6:12 (heure locale) à 8 km de profondeur avec un épicentre entre Grimisuat, Ayent et St Léonard (VS). Les habitants de la vallée du Rhône de Sion à Sierre ont clairement ressenti la secousse : nous avons reçu près de près de 300 témoignages sur notre site. On ne s’attend cependant pas à des dégâts pour un tel séisme.

Ce séisme est lié à un essaim ayant débuté le 20 juin 2015 avec un autre séisme de magnitude 3.0 et réactivé à partir d’octobre (voir la nouvelle du 19/11/2015). Après une période plus calme, l’essaim est à nouveau actif depuis le 10 mai 2016, avec un autre séisme de magnitude 2.9 ressenti le samedi 21 mai (voir la nouvelle du 21/05/2016). Ce type de séquence est courant en Suisse et il n’est pas possible de prédire son évolution : la plupart du temps elle s’arrête mais dans peu de cas un séisme plus important peut se produire.

21/06/2016

Comment les montagnes se forment-elles? Nouvelles stations de mesures pour AlpArray

AlpArray est une initiative européenne visant à faire progresser nos connaissances sur la formation des chaînes montagneuses et à créer des images tridimensionnelles de la lithosphère et du manteau supérieur. Dans ce but, AlpArray établit et exploite un réseau de mesures sismique (AASN) combinant les stations existantes de 24 observatoires sismiques et, à terme, plus de 250 nouvelles stations temporaires situées dans 12 pays, couvrant les Alpes, le nord des Apennins et leurs contreforts.

La contribution suisse à l’AASN est maintenant complétée par l’installation de 27 stations temporaires localisées en Suisse (3), en Italie (12), en Croatie (6), en Bosnie-Herzégovine (3) et en Hongrie (3). Toutes les stations du réseau à large bande de la Suisse contribuent également à l’AASN. Le groupe de sismologie et de géodynamique (SEG) et le Service Sismologique Suisse (SED) à l’ETH de Zurich jouent un rôle de premier plan dans ce projet.

Apprenez-en plus sur AlpArray en vous rendant sur son site Internet.

Lisez l’interview et l’article concernant AlpArray sur International Innovation.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les séismes et les Alpes.

Comment les montagnes se forment-elles? Nouvelles stations de mesures pour AlpArray

21/05/2016

Nouveau séisme près de Sion (VS)

Un nouveau séisme de magnitude 2.9 s’est produit samedi matin 21 mai à 5:49 (heure locale) à 8 km de profondeur avec un épicentre entre Grimisuat, Ayent et St Léonard (VS). Les habitants de la ville de Sion et des communes alentour ont clairement ressenti la secousse avec près de 100 personnes ayant témoigné sur notre site. On ne s’attend cependant pas à des dégâts pour un tel séisme.

Ce séisme est sans doute lié à un essaim ayant débuté le 20 juin 2015 avec un autre séisme de magnitude 3.0 et réactivé à partir d’octobre (voir la nouvelle du 19/11/2015). Après une période plus calme, l’essaim est à nouveau actif depuis le 10 mai 2016. Ce type de séquence est courant en Suisse et il n’est pas possible de prédire son évolution : la plupart du temps elle s’arrête mais dans peu de cas un séisme plus important peut se produire.

30/05/2016

Séismes mode d’emploi

Dans l’émission Mise au Point de la RTS, le Prof. Donat Fäh du Service Sismologique Suisse (SED) revient sur le danger inévitable que font porter les séismes sur la population en Suisse ainsi que sur leurs effets induits. Le Dr. Anne Sauron, collaboratrice du SED et de la HES-SO Valais-Wallis présente le nouveau programme d’éducation mis en place à Sion avec un simulateur de séisme et une exposition interactive.

10/05/2016

Workshop séismes et géothermie – à la fois amis et ennemis

Le 6 juin 2016, les experts issus de la recherche (ETH de Zurich), les autorités (Canton du Jura et Office fédéral de l’énergie) et l’industrie (Geo-Energie Suisse AG) partageront leur savoir lors d’une après-midi d’information et d’un workshop consacrés à la conduite à adopter face à la sismicité induite dans le cadre des projets de géothermie profonde.

L’accent sera mis sur l’état actuel des connaissances scientifiques et techniques ainsi que sur les expériences et les pratiques éprouvées dans les domaines de la surveillance et des procédures d’autorisation.

Pour de plus amples informations et le programme, cliquez ici.

11/04/2016

Séisme au col de la Bernina

Un séisme de magnitude 3.2 s’est produit lundi 11 avril à 12:47 (heure locale) au col de la Bernina GR. Il a été bien ressenti à Poschiavo et en Haute Engadine (en particulier à Pontresina, St Moritz et Samedan). On ne s’attend à aucun dégât pour un tel séisme.

On a relevé dans cette zone des séismes de cette magnitude dans le passé mais cette région est restée moins active que d’autres parties du canton sur les 40 dernières années. Les Grisons sont l’un des cantons les plus actifs de Suisse.

Séisme au col de la Bernina

11/04/2016

Tremblement de terre à la frontière franco-suisse

Un séisme de magnitude 3.0 s’est produit samedi 9 avril à 23:19 (heure locale) avec un épicentre près de Vallorcine (F). Il a eu lieu dans la zone activée par le séisme du 8 septembre 2005 de magnitude 4.9 qui avait provoqué de légers dégâts dans la zone épicentrale. On peut donc le considérer comme une réplique de cet événement. Le dernier événement similaire a eu lieu le 23 novembre 2014 et avait une magnitude de 3.2.

Le séisme de samedi a été bien ressenti en Suisse particulièrement dans la région de Martigny, ainsi que dans le Val d’Illiez comme nous l'ont signalé plus de 120 personnes sur notre site. Du côté français, le séisme a été ressenti surtout dans la vallée de Chamonix d'après le Bureau Central Sismologique Français (BCSF). On ne s’attend à aucun dégât pour un tel événement.

Tremblement de terre à la frontière franco-suisse

31/03/2016

Vue à 360° des tremblements de glace

L’étude des glaciers est depuis longtemps une tradition au sein du Service Sismologique Suisse (SED). Le SED étudie les écoulements de glaciers en étroite collaboration avec les glaciologues de l’ETH (Laboratoire d’Hydraulique, d’Hydrologie et de Glaciologie, VAW). Des mesures sismiques donnent des explications sur les processus ayant lieu à l’intérieur et en dessous de la glace des glaciers et viennent compléter des observations glaciologiques classiques. L’objectif poursuivi est de comprendre l’interaction existant entre le recul des glaciers, l’écoulement de glaciers, l’augmentation des températures et la quantité d’eau de fonte générée.

En janvier 2016, l’émission scientifique britannique BBC Click a suivi une équipe du SED et du VAW sur le glacier d’Aletsch qui est étudié dans le cadre du projet GlaHMSeis (Glacial Hazard Monitoring with Seismology). Les travaux ont été filmés avec une caméra à 360°. Grâce à la vidéo unique ainsi produite, l’internaute peut ainsi choisir lui-même la direction dans laquelle il veut regarder. Pour visionner la vidéo, vous devez utiliser la dernière version de Firefox, d’Internet Explorer, de Chrome ou d’Opera (la vidéo ne fonctionne pas avec Safari), ou bien l’application smartphone YouTube.

Cliquez ici pour découvrir la vidéo à 360° sur YouTube.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les tremblements de glace et sur les recherches du SED.

Vue à 360° des tremblements de glace

18/03/2016

Nouveau simulateur de séisme et exposition interactive à Sion

Le 18 mars 2016, le Centre Pédagogique de Prévention des Séismes (CPPS) de Sion a été inauguré. Des journalistes et bien d’autres invités étaient présents pour découvrir le simulateur de séisme venant d’être développé et l’exposition interactive sur les séismes et leurs conséquences. Ces outils de prévention innovants sont le fruit de la collaboration entre le Département de la formation et de la sécurité du Valais, la HES-SO Valais-Wallis et le Service Sismologique Suisse (SED) de l’ETH de Zurich. Les écoles et le grand public pourront accéder au nouveau centre à partir de septembre. 

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site du CPPS ou ce flyer.

Si vous souhaitez faire l’expérience d’un séisme sans courir le moindre risque, vous pouvez aussi tester le simulateur de séisme au musée focusTerra de l’ETH de Zurich.

Nouveau simulateur de séisme et exposition interactive à Sion

28/01/2016

Rétrospective des séismes en Suisse en 2015

Avec 700 séismes enregistrés en Suisse et dans les régions limitrophes, dont trois ont été nettement ressentis, le Service Sismologique Suisse (SED) à l’ETH de Zurich a connu une année calme sur le plan sismique. En 2015, la terre a tremblé principalement dans les cantons du Valais et des Grisons, ainsi que dans la région située entre le lac de Walen et le Liechtenstein, en Suisse centrale et dans le Jura..

Comme dans les années précédentes, l’activité sismique a été marquée en 2015 par plusieurs essaims de séismes. Ces derniers sont une caractéristique typique de l’activité sismique en Suisse. Ils se manifestent par l’absence d’un séisme principal marqué, sachant que le séisme le plus fort survient souvent au milieu ou à la fin de la séquence de secousses. Les essaims de séismes peuvent s’étendre sur une période de quelques heures à plusieurs années. Rares sont les cas dans lesquels le nombre et la magnitude des séismes augmentent avec le temps. On suppose qu’ils sont causés par la migration de fluides dans la croûte terrestre

L’année dernière, des essaims de séismes se sont produits entre autres dans la région de Bienne (BE) et de Diemtigen (BE); ils sont très probablement liés à deux séquences de séismes datant de 2014. En outre, deux essaims de séismes sont apparus dans le Valais entre juin et novembre 2015, l’un à environ 5 kilomètres au nord-est de Sion (VS), l’autre à quelque 6 kilomètres au nord de Sierre (VS).

Les magnitudes des événements enregistrés en 2015 étaient comprises entre –0.1 et 3.3 sur l’échelle de Richter. Le nombre de tremblements de terre d’une magnitude de 2.5 ou plus potentiellement perceptibles a été de 20, ce qui se rapproche de la moyenne de ces 40 dernières années (23 événements par an). Le tremblement de terre (magnitude 3.1) survenu à Bienne (BE) le 31 janvier, celui qui s’est produit à Berne le 6 avril (magnitude 2.6) et celui constaté au nord de Sierre (VS) le 14 octobre (magnitude 3.1) ont été les mieux ressentis. Néanmoins, aucun tremblement de terre n’a été assez fort pour provoquer des dommages.

En 2015, l’activité sismique s’est concentrée comme les années précédentes sur le Valais et les Grisons. La terre a également particulièrement tremblé dans la région située entre le lac de Walen et le Liechtenstein, en Suisse centrale et dans le Jura. L’observation de l’activité sismique est une base essentielle permettant de déterminer l’aléa sismique. En 2015, le SED a publié une carte d’aléa sismique actualisée de la Suisse. Parmi les zones particulièrement menacées figurent, outre le Valais et les Grisons, la région de Bâle, la vallée du Rhin saint-galloise et la Suisse centrale.

Download communiqué de presse séismes en Suisse 2015

Rétrospective des séismes en Suisse en 2015
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25/01/2016

C’était il y a 70 ans: un fort séisme près de Sierre

Le 25 janvier 1946 à 18:32, un séisme de magnitude 5.8 ébranlait les environs de Sierre et la plaine du Rhone. Il fut à l’origine de trois morts et provoqua des dégâts à 3500 bâtiments. La population ressentit de nombreuses répliques dans les semaines suivantes. Le tremblement de terre de Sierre fut le plus fort des 70 dernières années en Suisse. La séquence de Sarnen en 1964, avec un séisme principal de magnitude 5.3, fut plus faible mais causa des dégâts comparables.

Le Valais présente le plus fort aléa sismique en Suisse. En moyenne statistique, un séisme comme en 1946 ou plus fort se produit en Valais tous les 50 à 100 ans. Le dernier tremblement de terre ressenti par la population en Valais a eu lieu le 2 janvier 2016 et n’a pas causé de dégâts.

06/01/2016

Les signaux sismiques de Corée du Nord ont aussi été enregistrés en Suisse

Les ondes sismiques provoquées par le probable essai nucléaire de Corée du Nord ont aussi été enregistrées dans la nuit du 5 au 6 janvier par les stations de mesures sismiques du Service Sismologique Suisse (SED). Selon les déclarations de la Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organization (CTBTO) de Vienne et d’autres services sismologiques internationaux, l’événement a atteint une magnitude d’environ 5 et s’est produit à 1 h 30 (UTC). Il a eu lieu plus ou moins au même endroit que les essais nucléaires antérieurs réalisés par la Corée du Nord en 2006, 2009 et 2013. Les signaux ont atteint la Suisse environ 12 minutes plus tard.

La CTBTO dispose d’un réseau mondial de stations de surveillance qui compte presque 340 stations de mesures, dont 170 de mesures sismiques, afin de contrôler le respect du traité d’interdiction complète des essais nucléaires. La station suisse DAVOX exploitée par le SED à Davos (GR) fait partie de ce réseau. Le graphique montre les signaux de l’essai nucléaire enregistrés par la station DAVOX en 2013 et ceux de l’explosion du 6 janvier 2016. Leur forte similitude laisse supposer que les deux événements auraient la même origine.

Avec le laboratoire Spiez, le SED est le centre de données national qui a été désigné pour collaborer avec la CTBTO. Il participe aux activités des organes et des groupes de travail de la CTBTO.

Plus d’informations sur la CTBTO

Informations générales sur la collaboration du SED au sein de la CTBTO

Les signaux sismiques de Corée du Nord ont aussi été enregistrés en Suisse